MUSEE de la GRANDE GUERRE à MEAUX

Mercredi 6 février 2013

Le texte est de Dany AUBRY

Les photos sont de Didier DERIGNY et des Amis du Musée


Participation du Pasteur Paul LIENHARDT

(Aumonerie militaire)


Site officiel du Musée de la Grande Guerre

 

Nous recommandons la visite du site officiel.

Compte tenu des restrictions de prise de vue, nos photos viennent en appui au texte de Dany AUBRY.

Le musée d’Orsay ayant manifesté…. Le plus grand désintérêt pour notre visite, les Amis du Musée de Melun ont donc décidé de la remplacer par une « expédition » à Meaux, au Musée de la Grande Guerre, inauguré le 11 novembre denier.

 

Sur une colline dominant la ville et la vallée de l’Ourcq, ce grand bâtiment, à la fois immense et discret, a été construit au pied d’une sculpture déjà en place..

Cadeau offert à la France par les Américains, le projet en a été conçu dès 1917, en remerciement pour le don de la statut de la Liberté.

C’est le sculpteur Max Monys qui a réalisé le projet de la  Liberté Eplorée  (Liberty in distress). Atlantic City en possède un modèle plus petit en bronze.

A Meaux, l’œuvre est due au sculpteur italien Quatrachi. Haute de 20 mètres, elle est constituée de 220 blocs de pierres lorraines (un symbole). Elle fut inaugurée en 1932, à l’endroit de la première Bataille de la Marne, sur les hauteurs de Meaux.

 

(N’oublions pas non plus que La Fayette, héros français de la Guerre d’Indépendance Américaine, fut député de Seine et Marne)

Le Musée et les halls d'accueil

Entre deux guerres

Nous entrons ensuite dans le musée où la première salle propose une rétrospective des images-chocs des évènements qui ont marqué notre Histoire. Le musée se veut un témoignage des changements dans les sociétés générés par la Grande Guerre. Le parcours commence en 1870 par une évocation de la première guerre franco-allemande, de courte durée (1 an) mais aux conséquences très importantes. Deux documents évoquent cette période, très dure, suivie d’une occupation ennemie et du terrible épisode la Commune : un morceau de « pain de siège » (fabriqué avec tout sauf du blé !) et un tarif étonnant mentionnant même le prix de la viande d’éléphant (pendant le siège, on a mangé les animaux du Jardin des Plantes) ! Un œuf équivalait à une journée de travail….

Deux grandes conséquences de cette guerre :

- La Proclamation du 1er Empire allemand à Versailles, dans la Galerie des Glaces, scelle l’Unification de l’Allemagne voulue par Bismarck, sous domination prussienne, avec Guillaume 1er, comme empereur. L’armée tient une grande place dans la société prussienne. C’est l’héritage des Chevaliers Teutoniques et l’apanage des nobles.

- La chute du Second Empire en France et le rétablissement de la République. Se développe un esprit de revanche, un désir de reconquête de l’Alsace et de la partie lorraine annexées par l’Allemagne, avec la création des premières sociétés d’anciens combattants.

Quelques fois, la tension se relâche entre les 2 pays, avec des périodes de détente : une course automobile, par exemple. Des objets, des affiches, des vitrines, concrétisent ces années qui séparent les 2 guerres. On assiste à une réapparition de Jeanne d’Arc qui est béatifiée, symbolisant la résistance à l’envahisseur. Cette réapparition symbolise aussi une alliance entre le religieux et la république, mise à mal par la loi de 1905 de séparation de l’Eglise et de l’Etat, mais qui se réforme peu à peu dans la notion de sacrifice pour la patrie.

Même les jeux d’enfants sont orientés vers ces buts. Quant à l’école, dont on visite une classe, elle est censée préparer au sacrifice. L’idée de revanche n’est pas la seule à motiver. On pense aussi à étendre le domaine colonial, gage de puissance. L’Allemagne, qui s’est lancée tardivement dans la course aux colonies va affronter la France deux fois au Maroc. Un document rappelle l’expérience des « bataillons scolaires » qui initiaient les enfants au maniement des armes. Elle dura de 1882 à 1889. Plus raisonnablement, on va pratiquer la gymnastique : il faut éviter les maladies, souvent dues à de mauvaises conditions d’hygiène, notamment dans les taudis des grandes villes, en Angleterre et en Afrique du Sud.

En France, l’instauration du service militaire obligatoire relègue le tirage au sort aux oubliettes. Il va permettre la formation d’une grande armée d’active et rapprocher l’armée de la population. Venant des colonies, on va voir apparaître une importante force noire.

 

COSTUMES

Une autre salle évoque la situation politique de l’Europe en 1914. Deux blocs s’affrontent :

La Triple Entente.

Ce sont d’abord la France et la Russie qui se rapprochent en 1890. Bismarck évincé, Guillaume II se détache de la Russie. L’alliance est militaire. L’Angleterre s’y joint pour des questions coloniales. Guillaume II voudrait un empire colonial, ce qui déplait fort à l’Angleterre. Avec la France, c’est l’ « entente cordiale » (pas évidente !)

La Triple Alliance réunit l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie…. Pas évident non plus. Du reste, l’Italie prend ombrage du protectorat français sur la Tunisie et elle abandonne ses alliés en 1915 et 1917.

La Turquie est neutre en 1914 mais elle est proche de l’Allemagne et opposée à la Russie. Les Balkans vont se répartir entre les 2 blocs.

La plupart de ceux qui vont se battre et mourir n’ont sans doute jamais entendu parler de l’archiduc François-Ferdinand et son assassinat à Sarajevo le 25 juillet 1914 restera pour eux un non-évènement. Mais il arrive un moment où les tensions sont très fortes, les ays armés et dans chacun d’eux les élites pensent gagner au déclanchement de la guerre. Chacun y voit un intérêt et on pense qu’une « guerre moderne » ne peut être que courte. A partir du 1er août, les ordres de mobilisation s’enchaînent avec le jeu des alliances. La seule grande voix qui s’élève pour la paix, celle de Jean Jaurès, est éteinte par son assassinat.

Dans l’immense salle centrale, dans de vastes vitrines, défilent les soldats en uniforme des différentes armées.

La Grande Bretagne entre en guerre suite à la violation de la neutralité belge. Son armée est formée de professionnels et de volontaires et compte beaucoup de vétérans : 80 000 soldats vêtus de façon moderne (uniformes kakis hérités des guerres coloniales et sangles en tissu.

L’armée allemande est en vert. Ils ont observé les autres armées lors des dernières guerres. Ils ont cependant gardé le fameux casque à pointe, mais il est recouvert de cuit afin d’éviter que le soleil ne fasse briller le métal.

En France, on part dans les uniformes du XIXe. On avait prévu de les remplacer mais ils n’avaient pas été fabriqués. Il faut dire que l’idée de les modifier venait des partis de gauche, peu appréciés dans l’armée et que cela coûtait cher. Les uniformes rutilants étaient destinés à valoriser le soldat et à impressionner l’ennemi. Ceci n’était pas une spécialité française : les cavaliers autrichiens étaient particulièrement élégants et faisaient même confectionner leurs uniformes par leur tailleur particulier. Chaque soldat portait 30kg sur le dos (tout le temps et avec les lanières de cuir) Leur gamelle était accrochée à hauteur de tête, jusqu’à ce qu’on s’aperçoive que le métal brillant faisait repérer le malheureux troufion. On allait pieds nus dans les bottes. On a accusé le pantalon rouge de tous les maux. En réalité, dans la fumée et la poussière, on ne le distinguait guère. C’est surtout la mauvaise utilisation des soldats qui est responsable du nombre de tués : on les faisait combattre, en ligne devant canons et mitrailleuses. On n’avait aucune confiance dans les fantassins.

 

Véhicules

Cette guerre a vu l’utilisation concomitante des technologies les plus anciennes et les plus modernes.

Nous passons devant un magnifique camion colombophile d’où l’on envoyait des pigeons voyageurs alors qu’on possédait des radios sans fil.

Pour les longues distances, on transportait les troupes par chemin de fer, mais on utilisait chevaux et bœufs pour tirer le matériel : un canon de 75 était tiré par 6 chevaux !

En même temps, un avion de reconnaissance permettait aussi d’ajuster les tirs d’artillerie. Ces aéroplanes ne pouvaient pas être armés, la technologie ne le permettant pas. On se tirait dessus au pistolet ! Il y avait d’ailleurs peu d’avions, peu de pilotes et mécaniciens formés.

Visitez le site de la Fondation Berliet


Nous remercions la Fondation Berliet pour les autorisations qu'elle nous a accordées

Les liens ci-dessous donnent des précision sur les camions Latil TAR 1915 et Berliet CBA 1913 

 

Camion Latil 1915

Camion Latil 1915, un rescapé...

Camion Berliet Type CBA 1913

 

 

LES TAXIS de la MARNE

Les taxis de la Marne.

 

Visitez ce site très complet.

 Le Maire de Gagny raconte l'Epopée - Reportage Daily motion

 


 


 

TRANCHEES

Un peu plus loin, la reconstitution de deux tranchées nous arrête : une française et une allemande. A l’Ouest, il y aura 700km de tranchées. Etablies dans des terrains différents, elles ne sont pas toutes identiques… et en 2 ans, elles vont évoluer.

En France, que l’armée passe tout son temps dans les tranchées, ce n’était pas prévu dans la doctrine…On préconisait l’offensive à outrance, alors que toutes les guerres, depuis 1870, avaient terminé dans les tranchées. Conséquence : on manque de tout. On ressort les mortiers de 1830 et les soldats se découvrent des trésors d’inventivité pour en fabriquer eux-mêmes.

En Allemagne, c’était prévu…. L’exemple de la guerre russo-japonaise a été étudié. Leurs mortiers datent de 1908 et ils ont des grenades. Mais on ne pensait pas que cela durerait si longtemps. On renforce donc les parois avec du béton armé. On utilise des mitrailleuses qui tirent 500 balles à la minute.

Peut à peu on se rend compte que si on arrive à traverser un « no man’s land » plein de pièges, il est relativement facile de prendre la 1ère tranchée. Il faut don en construire plusieurs en profondeur, c’est la « défense élastique » et les tracés sont en zigzag. Les allemands finiront par établir une partie de leur dispositif en souterrain et renforcer les points forts. Ce sont déjà des blockhaus avec voies de communication.

 

SALLES THEMATIQUES

DIVERS : propagande, marraine de guerre et..... espoir.

De chaque côté de la grande salle, des salles thématiques sont consacrées à des points particuliers. Nous ne pourrons les parcourir toutes.

L’une d’elles représente les aspects nouveaux de cette guerre. Les fusils ont peu évolué. Ils sont efficaces mais on en a moins besoin. Les combats sont le plus souvent des corps à corps. Les baïonnettes sont inefficaces … On utilise donc tout un arsenal d’armes anciennes, poignards, masses d’armes, matraques, pelles et même des armures. Les soldats se spécialisent. On découvre le camouflage pour marquer une route, une position, face à l’aviation. Des peintres, sculpteurs, décorateurs s’activent pour dissimuler un soldat, remplacer un arbre par un arbre en acier qui va cacher un poste d’observation dans son tronc, fabriquer de faux canons, de faux chars, de faux soldats.

Les obus sont de différents types :

- A tracts. C’est une arme psychologique, préparée par le Bureau de la Propagande aérienne.

- Chimique : utilisé à la fin de 1915 et en 1916, d’abords par l’Allemagne puis par les autres pays. L’impact en sera cependant faible. Les vents dominants d’ouest rabattent les gaz sur les allemands. Les masques à gaz sont efficaces. La contamination par le toucher sera plus « profitable » mais c’est l’impact psychologique qui sera le plus fort.

- A shrapnell : très meurtrier.

Cette guerre fut la première guerre en images : photos et films ont été nombreux. Ils sont visibles sur vidéo.

 

Armes défensives

AUMONERIE MILITAIRE (Par le Pasteur Paul LIENARDT)

 

A la première guerre mondiale, les Aumôniers militaires portaient l'uniforme d'officier et étaient assimilés au grade de capitaine. Il y en avait un par corps d'armée et certains étaient affectés aux hôpitaux militaires importants. Les autres pasteurs mobilisés étaient infirmiers ou brancardiers et portaient le brassard de la Croix Rouge, les Aumôniers de même.

J'ai porté cette croix qui n'avait pas varié depuis son origine sous le second empire, créée à l'origine en 1852 dans la marine, d’ou son contour émaillé de couleur bleue. Elle a été remplacée dans les années 1960 par une nouvelle croix monochrome, en métal argenté. Cette croix, qui est donc rigoureusement identique à celle de la première guerre mondiale a fait avec moi en Tunisie puis, en Algérie de 1955 à 1960 mes milliers de km de tournée par an.

Aujourd'hui on ne la porte plus que pour les cérémonies officielles. Sur la tenue normale, on porte la croix latine entre deux rameaux d'olivier entrecroisés sur les revers de la vareuse, et sur les épaulettes ou en badge sur la tenue de combat. Les épaulettes portent en outre à la place des galons des rameaux d'olivier en guise d'insigne de fonction.

La croix pectorale protestante de la Grande Guerre comporte les mêmes composantes que celle des aumôniers catholiques. Un point précis les différenciait: la croix pectorale catholique était un crucifix, c’est à dire avec la représentation du Christ crucifié. Le prêtre était le porteur du Christ, en distribuant des hosties consacrées, dans les circonstances extrêmes. Pour les protestants, la croix, sans la représentation du crucifié, reprend la signification symbolique traditionnelle de la victoire du ressuscité sur la mort (par exemple la vision de Constantin au début du IVe S.: par ce signe tu vaincras!).

 

L'étoile à cinq branches suspendue entre l'anneau de la cordelière et le sommet de la croix latine n'a pas de signification officielle connue, sa définition n'a pas été retrouvée. Plutôt que de fantasmer et d'y voir l'étoile de Bethlehem, j'émets l'hypothèse qu'elle serait le symbole de la qualification de ministres d'un culte reconnu par l'Etat car la même étoile figure sur l'insigne de certains brevets militaires, par exemple de nos jours le brevet de parachutiste. Les deux rameaux d'olivier stylisés, croisés, forment une couronne reliant les branches de la croix. (Leur couleur verte, naturelle n'a pas ici de sinisation particulière). Cependant la couleur verte est symbole de la vie à venir dans la tradition liturgique chrétienne. Avec la croix, l’ensemble comporte une signification religieuse qui peut se résumer ainsi: par le don de sa vie sur la croix, le Christ a triomphé de la mort (sa dernière parole: Tout est accompli). Le ministre du culte, porteur du symbole de la croix, exerce un service de réconciliation des hommes pécheurs, pour leur signifier la paix avec Dieu, car ils exposent leur vie au service de la patrie.

 

Le cordon de suspension de la croix pectorale, de couleur noire avec des torsades de couleur orange: il semble que ce cordon était à l'origine commun avec le culte catholique et la couleur de ses torsades était jaune. Les pasteurs, gênés par cette couleur "vaticane" ont adopté l'orange, celle du champion de la cause huguenote à l'époque de la révocation de l'Edit de Nantes.

 

Je propose une double conclusion à cette description:

 

L'Union Sacrée patriotique de la première Guerre Mondiale a constitué la phase finale de l'intégration des protestants français dans la conscience nationale. L'anti-protestantisme fut presque aussi virulent que l'antisémitisme à la fin du XIXe S.e. France.

 

Il n'est pas étonnant que l'œcuménisme du XXe S.ait pris son essor dans les camps de prisonniers de la seconde guerre mondiale puisqu'il n'était pas rare que les Aumôniers des deux cultes se suppléent mutuellement dans l'assistance spirituelle aux mourants sur le champ de bataille, au-delà des divergences doctrinales.

 

Pasteur Paul Lienhardt

 

Aumônier honoraire des Armées

 

 

INTERNATIONALISATION de la GUERRE

N’oublions pas l’aspect mondial de la Grande Guerre. 35 nations y participèrent. De longues vitrines présentent des soldats en uniforme des différents pays belligérants.

En Autriche, des chasseurs alpins. Les troupes d’assaut sont munies de pinces pour couper les fils de fer barbelés…. Nouvel outil.

Pour l’Italie, se dresse un fier bersagliere.

L’armée serbe porte l’uniforme français « bleu horizon » (coupé dans le drap patriotique formé de fil bleu, blanc, rouge… mais le fournisseur du rouge étant l’Allemagne, on se contente du bleu et du blanc. Les Serbes vaincus avaient rejoint l’armée française à Salonique.

Dans les Balkans, la Roumanie choisit le camp français, la Bulgarie le camp allemand.

Les Indes se battent en Mésopotamie pour défendre l’oléoduc anglo-perse… la Grande Bretagne, ingrate, ne les récompensera pas à la hauteur de leurs espoirs. Des revendications se feront jour incarnées par Gandhi.

Une curiosité : les « Askaris », soldats africains des forces de défense allemandes se sont battus contre les Belges et en Afrique du Sud, menant une guérilla qui durera jusqu’en 1918. Leur chef se considérera comme le seul vainqueur allemand de la guerre !

Les Russes sont représentés par les Cosaques. Il y avait encore des fantassins sur le front ouest après la Révolution de 1917. Relégués dans les camps, il y aura des affrontements entre blancs et rouges.

Le Japon, intervenu avec les Alliés, va récupérer les comptoirs allemands sur la mer de Chine.

La Suisse elle-même a dû défendre ses frontières.

Egypte et Palestine vont quitter le joug ottoman pour le Protectorat britannique.

1918 Tout a changé !

On trouve des armées modernes et tous les soldats sont casqués. L’entrée en guerre des Américains, à la suite des attaques contre leur Marine Marchande, va faire basculer le sort des armes. L’opinion publique a été touchée par la propagande et les considérations économiques.

Avant 1917, il n’y avait que des engagements individuels. Puis l’armée va être créée et passer de 250 000 à plus de 2 millions. Le matériel lourd sera construit. Les transports se motorisent. On voit apparaître dans le cial des avions de chasse … et les bombardements aériens.

La paix, enfin signée en 1918 et 1919 va se révéler inefficace.

Une dernière vidéo illustre les illusions de la victoire. Sur les murs, les portraits de ceux qui vont jouer un rôle dans les années qui vont suivre. Nous n’avons pu tout voir mais, grâce à deux excellents guides, nous avons pu apprécier tout l’intérêt de ce musée, basé, il faut le rappeler, sur l’extraordinaire collection privée de Jean-Pierre Vernoy (50 000 pièces) merveilleusement mis en scène.

Ce musée permet une meilleure compréhension de la genèse de ce conflit si meurtrier et ses conséquences, les unes plutôt positives (progrès pour la santé, notamment la chirurgie, développement des moteurs), les autres négatives (la seconde guerre mondiale et même les conflits dont nous souffrons encore actuellement).

Une belle visite à conseiller aux jeunes générations !

 

Ce numéro spécial du POINT est offert par le Musée.
Il explique l'origine du Musée de la Grande Guerre
Musée de la Grande Guerre.pdf
Document Adobe Acrobat 16.4 MB