RESTAURATIONS

1991-2001, 10 ANS DE RESTAURATIONS

(consulter)

N° d'inventaire   Objet  Remarque  Coût de l'opération
2002 CASSAGNE

Restauration de 21 aquarelles.

(Versailles)

4 407€
2002/ 301 CASSAGNE

Restauration aquarelle (1).

Route de la Chaise Marie (Versailles)

1 085€
2004/ 126 DELPY Soir sur la seine 801€
2005 Restaurations gravures   1 351€
2005/301 CASSAGNE

Restauration aquarelle (2).

Route de la Chaise Marie (Versailles)

1057€
2005/126 Eugène Antoine LAVIEILLE La nuit à la Celle sous Moret - huile 933€
2005 Paul PASCAL Un port breton - huile 718€
2005 Eugène Antoine LAVIEILLE La nuit à la Celle sous Moret 419€
  2006  NOSADELLA - Allégorie de la Nuit   Ateliers de Versailles   4 740 €
2007

 

  CASSAGNE  Restauration de 20 huiles rest. Au Musée   26 371 €
 2007   Achat matériel  chemises  645 €
 2008  Etude de 2 terres cuites Max.BOURGEOIS     2 583 €
 2008  Intervention pour conservation    587 €
 2009  Ch. LAFOND-transport  Ateliers de Versailles  1 172 €
 2009  Rest. Objets métalliques  expo.Moyen-Age   1 395 €
 2009  
Rest. Verre du XVIe siècle
 expo.Moyen-Age  598 €
2010 5 toiles représentant la ville de Melun  Ateliers de Versailles 1 124 €
2010 Célestin BLANC-Portrait en groupe d'une famille melunaise, la famille Berton Ateliers de Versailles 4 305€
2010 J.Bastiste MAUZAISSE-Portrait de Mauzaisse père, organiste à Corbeil Ateliers de Versailles 2 834€
2011 Piano carré de 1785 - ERARD Sébastien (1752.1831) Don Colinet Latour 5000€
2011 REMOND Jean-Charles  (1795-1875)

Vue des Alpes à Crevola – (dépôt du Louvre)

Restauré à Versailles 5083€
2011

GIRODET Anne-Louis  (1767-1824)

Portrait de Napoléon 1er
Etude préalable avant restauration. 

Versailles 305€
2011 Etude technologique et essais de refixage de 2 œuvres du Musée de Melun 
Nanteuil Celestin : Les Œuvres de  Charité 
  412,60€
2013

Fond Henri CHAPU-conservation

restauration de dessins

Don Amis du Musée 4353€
2014

Devis du 21 mai 2013 – restauration

Jim Poncelet – Paris 75011 264€
   Total     72 018,60€

 

 

BLANC Célestin (1817 – 1883)

Portrait de la famille Berton

Huile sur toile, 1849

Don Berton 1921

Inv. 553 Musée de Melun

Restauré en 2010 par Elisabeth Chauvrat et Emmanuel Joyerot grâce au mécénat des Amis du musée de Melun


Portrait de la famille BERTON


Extrait du catalogue de l'xposition "TETE à TETE"

Coucou, je suis là, en bas à gauche sur le tableau. Je m’appelle Albert Berton, je suis l’aîné de la famille, et j’aurai bientôt 5 ans. J’ai l’air tranquille sur le portrait, mais, vous savez, ça n’a pas été simple pour le peintre Célestin Blanc car on n’est pas ce qu’on pourrait appeler des enfants calmes. Avec mon petit frère Camille, que vous voyez assis sur les genoux de maman on s’est quand même bien amusés lors des séances de pause. Et quand on voit le résultat, chapeau l’artiste ! D’ailleurs en parlant d’artistes, cette année là, on est allé au Salon de peintures et sculptures installé au Palais de l’Industrie à Paris où Monsieur Célestin avait l’habitude d’exposer ses tableaux pour se faire connaître. Avec papa et maman on s’y est rendu en train, vous imaginez ? C’était la première fois que je prenais le train et la ligne était toute neuve. Arrivé au Salon, j’ai vu des tableaux et des sculptures par milliers, accrochés partout, certains étaient perchés si haut qu’on avait du mal à les voir ; mais quand même, quelle aventure, que de monde ! Et puis que c’est beau Paris. A la fin de la journée, j’étais tellement fatigué que je me suis endormi dans le train nous ramenant à Melun.

 

 

Célestin Blanc est né en 1817 à Clelles en Isère. Elève des peintres Delaroche et de Gleyre, il concourt pour le prix de Rome entre 1844 et 1847.

De 1844 à sa mort, en 1883, il présente presque chaque année ses oeuvres au Salon. Ses peintures, d’après les titres indicatifs des livrets de Salon représentent des scènes de la vie quotidienne à Rome et dans la campagne napolitaine, ainsi que de nombreux portraits de ses contemporains, sans doute des commandes comme celui de la famille Berton.

Le portrait de la famille Berton a été donné à la ville de Melun en 1921 par les enfants Berton. Louis Berton (le père) était secrétaire de mairie en 1849, Albert (l’aîné des deux garçons, né le 24 août 1845) a fait carrière en qualité d’ingénieur pour la compagnie de chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée. Camille est sur les genoux de sa mère, Zoé Betbedat de Keramingant. Il est né le 19 juillet 1847. Madame Berton, enceinte sur le tableau, donna naissance à une fille le 3 octobre 1849 (Berthe mourut en 7 octobre 1850), puis à un garçon, Paul, le 23 décembre 1852.  

 

 

MAUZAISSE, Jean Baptiste (1784-1844)

Monsieur Jean Baptiste Mauzaisse, père de l’artiste, (1750-1827)

Huile sur toile, 1827

Dépôt de l’Etat 1872

Inv. D86 Musée de Melun

Restauré en 2010 par Elisabeth Chauvrat et Emmanuel Joyerot, grâce au mécénat des Amis du musée de Melun


Monsieur Jean Baptiste Mauzaisse, père de l’artiste, (1750-1827)

 

Extrait du catalogue de l'exposition "TETE à TETE"

Je suis Jean-Baptiste Mauzaisse. Je suis né le 2 avril 1750 à Corbeil. Comme mon père j’ai exercé le métier de bourrelier pour subvenir à mes besoins, à ceux de ma femme et de mes neuf enfants. C’est Jean-Baptiste, mon fils, aujourd’hui peintre renommé qui a fait ce portrait de moi il y a peu de temps. Il m’a représenté avec les attributs du chantre et de l’organiste. C’était mon plaisir la musique. J’avais obtenu en 1777 le titre d’organiste du chapitre royal de l’église Saint-Spire de Corbeil.

Je suis là devant vous aujourd’hui après la restauration exemplaire d’Elisabeth Chauvrat et Emmanuel Joyerot. J’ai pourtant un regret ; ma femme, Marie Julienne n’est pas à mes côtés, retenue dans les réserves du musée du Louvre. J’aurais tant aimé qu’on soit à nouveau réunis. Peut-être une autre fois…

 

Jean Baptiste Mauzaisse est né à Corbeil en 1784. S’il est aujourd’hui méconnu, il a pourtant en son temps été un peintre d’histoire renommé, en participant notamment à de grandes réalisations picturales pour le musée du Louvre, le musée d’Histoire de France à Versailles.

Il entre à 19 ans à l’Ecole des beaux-arts dans l’atelier de François André Vincent, rival de Jean-Louis David. Dès 1808 il expose au « Salon » qui permettait aux artistes de présenter au public leurs oeuvres et d’obtenir des commandes privées ou publiques. Il sera plusieurs fois récompensé par le jury composé d’artistes officiels, dont la plupart viennent de l’Académie. Les oeuvres étaient donc acceptées et récompensées selon les critères de l’Académie (choix de la peinture d’ histoire - le grand genre -, primauté du dessin et du trait, idéalisation de la représentation de l’homme par l’étude et la copie des modèles antiques et du nu, facture lisse, touche non visible pour un rendu à l’aspect achevé).

Mauzaisse peint aussi de nombreux portraits de personnes illustres mais aussi d’intimes.

Il présente les portraits de ses parents (décédés la même année) au Salon de 1827. Voici un extrait de l’article qu’écrit A. Jal sur les deux portraits pour le catalogue du Salon : « Deux portraits de vieillards. Ce sont ceux du père et de la mère de l’auteur. Le père est plus grand que nature. Il y a de la bonhomie dans son expression. La mère lit, en femme fervente. Je voudrais que toutes nos dames que je vois à la chapelle du Roi, si dévotes quand les princes sont là, s’arrêtassent devant Madame Mauzaisse ; elles rougiraient peut-être de leur hypocrisie ».

 

 

 

RESTAURATION : Charles REMOND pour lequel Dominique Ghesquière, Conservateur, souhaiterait la participation financière des Amis du Musée.

Le coût T.T.C. de cette restauration s'élève à :

 

- Charles REMOND 5 083,00 €