RESTAURATION du SALON ROUART

Histoire du Salon ROUART

Sepembre 2014 Présentation des 3 panneaux restaurés
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VISITE à « L’ARLESIENNE »

 Mardi 10 décembre 2013

 

« L’Arlésienne » ! Les plus anciens des membres des Amis du Musée doivent savoir de quoi il s’agit ! Pour les autres….. le « Salon Rouart » doit leur évoquer quelque chose.

 

Donné au Musée de Melun, en 1988, par les héritiers d’Henri Rouart, peintre et industriel, ce salon avait été exécuté pour sa maison de la Queue en Brie.

Magnifique cadeau… un peut difficile à gérer étant donné les importants travaux de restauration qu’il nécessite et la question de son emplacement au musée.

On en parle beaucoup pendant des années… et aujourd’hui, une délégation du Conseil d’Administration des Amis du Musée va retrouver notre conservatrice dans un atelier de restauration, à Montreuil sous Bois.

Ne rêvons pas trop, nous n’allons pas découvrir notre Arlésienne en entier… seulement quelques panneaux. Mais c’est un bon début.

 

Très bien accueillies par les deux restauratrices, elles nous expliquent leur travail, un vrai travail d’artiste. Elles ont récupéré nos panneaux plutôt défraichis, par endroits fendus et avec des morceaux de papier collant sur certaine parties, destinés à retenir de petites cloques de peinture, prêtes à se détacher.

Il a donc fallu commencer par refixer et coller la peinture qui se soulevait. Procéder ensuite à un décrassage complet. Mastiquer et boucher les fentes. Passer une couche de vernis.

 

Et c’est seulement à ce moment qu’elles ont pu commencer le minutieux travail de restauration des peintures, par toutes petites touches à l’aide de pinceaux extrêmement fins. En principe, et à moins d’une commande spéciale, (elles travaillent aussi bien pour des particuliers que pour des organismes officiels) il s’agit de combler les manques et non pas de repeindre entièrement la partie effacée. Si le manque est important, on l’indique par de petits traits.

 

 

 

Le résultat, que nous pouvons admirer sur deux parties presque terminées, est spectaculaire. La « Femme en bleu » et la « Femme en rose » se détachent sur un fond de prairie et de feuillages très finement réalisé. Les restauratrices, qui ne connaissaient pas le peintre, ont été surprises et enchantées de le découvrir. Avec la « renaissance » des œuvres confiées à leurs soins, c’est un des aspects les plus séduisants de leur beau métier. Pendant 5 ans, elles se sont formées dans un Institut Spécialisé, apprenant l’Histoire de l’Art, physique, chimie, dessin avec beaucoup de travail en atelier et de stages.

 

Leur Atelier semble très apprécié : elles viennent de terminer la restauration de « la Chambre de Diane » du château d’Ancy le Franc…. Que nous visiterons début avril. Espérons que nous pourrons juger surplace !

 

Quant aux panneaux de notre « Arlésienne », Dominique Ghesquière, notre conservatrice, a de grands projets pour eux…. A partir de 2015.

 

Comme dans tous les bons romans à suspens, il va falloir attendre….